Fini le temps jadis quand les chinois refilaient du camelia japonica aux européens les faisant passer pour des plants de thé.
C'est que ce buisson précieux a longtemps été stratégique et lucratif pour l' immense et très fermé empire du milieu.
Si la culture du thé a dernièrement été lancée en Bretagne, c'est qu'ici tous les camelia ont trouvés une deuxième "maison" et depuis fort longtemps.
le climat doux et arrosé compense l'absence d'altitude et les plants de théiers prospèrent à l'abris des canicules.
Car voila, si la résistance au froid est plutôt bonne (env. - 8°c) le camelia sinensis aime avant tout la régularité des précipitations et des températures.
la culture en pot marche trés bien et c'est souvent plus facile pour lui apporter toute l'acidité qu'il réclame.
Cueuillez de préférence les jeunes pousses, l'étape suivante est celle de la fermentation l'objectif étant d'obtenir une oxydation rapide :
j'effectue cette opération tout simplement dans ma serre qui semble un endroit bien adapté au processus.
La température doit être constante, idéalement environs 25°.
Plus basse cela stoppe la fermentation, le thé risque d’être amer. Mais si la température est trop élevée cela peut brûler les feuilles.
L’humidité doit être d’au moins 95 % donc couvrez la clayette avec un tissus en coton
durée de la fermentation 2 à 5 heures.
maintenant dégustez.
le théier à grandes feuilles, au port arbustif découvert dans l'Assam (Inde) vers 1830 est trés caracteristique : les feuilles sont souples et le port est dréssé.